jeudi 3 novembre 2011

Article parut le 03 Novembre 2011 dans le Journal de Saone et Loire

Hors stade. 

Denis Fritsch (Pontoux) au bout de l’Ultra Trail de Millau (106 km. 4000 m de dénivelé). 

À lui le trésor des Templiers


le 03/11/2011 à 05:00 par Claude Casseville 
Et au bout de l’effort, un trésor en fait très personnel (photo DR)

Et au bout de l’effort, un trésor en fait très personnel (photo DR)

Pour son premier voyage au-delà des cent bornes, Denis Fritsch a assuré, ramenant en ses poches et au fond des yeux quelques pépites couleur d’expérience et d’envies.

 

La reprise, le lundi matin, a été délicate. « Une grosse fatigue générale ». Mais pas de bobos. Juste la confirmation qu’il faudra patienter avant de reprendre, « en douceur », et d’aborder une nouvelle saison, vraisemblablement par le Trail des Trois Châteaux au Creusot. Les 15 heures 47 d’efforts pour maîtriser les 4000m de dénivelé et les 106 bornes de l’Ultra Templier ne pourront bientôt plus s’exprimer qu’à travers « le plaisir et la satisfaction » d’avoir réussi.
« En fait, la période la plus compliquée, ça a été la préparation. » Lorsque Denis Fritsch devait trouver des plages horaires pour caser ses sorties, entre récupération, vie de famille et exigences d’un poste en trois huit. « Je m’étais bâti un programme après de nombreux échanges sur internet. Après, je fais mes tableaux de marche mais en course, je gère par rapport à mes sensations, au temps qu’il fait, au terrain. » Mais avec toujours cette volonté de ne pas se réfugier dans un rythme trop facile. « Je ne me fixe pas d’objectif, mais poser des repères chronométriques aide à se motiver. »

Dans l’inconnu

Il y avait bien eu l’ultra trail de Côte-d’Or au printemps, ou les 45 km autour d’Alésia, mais en optant pour la plus longue distance des Templiers, le coureur de Pontoux s’attaquait à un tout autre défi. « En termes de distances et de dénivelés, je partais dans l’inconnu. Je comptais sur mon entraînement pour m’en sortir. » Et sur « des renforts psychologiques » particuliers. « Ma pratique s’inscrit dans un contexte familial, je ne pouvais pas concevoir ce déplacement seul. » Et « les bizous » de madame et des enfants « ont fait vraiment du bien », pour oublier les passages difficiles.
« Le moment le dur à gérer est arrivé après huit heures de course. Malgré mon ravitaillement, j’avais envie de me poser pour manger. » De même cette douleur au genou apparue vers le 30 e km, amenant à ne pas s’employer comme d’habitude dans les descentes. Ou la dernière montée, « qui a fait très mal. » Pourtant, Denis a pu savourer son arrivée. « Je pense avoir bien géré ma course ; je me suis dépassé mais je n’ai pas été au-delà. »



PS: Je remercie mon Beau Frère Emmanuel Rohe sans qui tout cela n'aurait pas été possible ;-))..

1 commentaire:

  1. salut Denis, merci pour cette article ! toutes mes félicitations!!! @+ sportivement.
    vivien

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