Mon Utmb 2012

Tout commence en décembre 2011.

Après un échange téléphonique avec Christian Heymes, mon président de club, qui souhaite s’inscrire afin de retenter l’aventure, je décide de me pré inscrire avec lui, afin de faire cette course mythique ensemble.
 Pré inscription faite, il nous faut attendre la mi Janvier pour connaître notre sort et éventuelle participation . Malheureusement pour Christian, il ne sera pas retenu, devenant prioritaire pour 2013. Quand à moi, Yes !! En même temps, je me retrouve seul, je pense un moment faire la TDS , mais n’étant sur d’avoir une nouvelle possibilité dans les années à venir, je me motive et planifie ma saison 2012 en fonction de ce gros morceau de choix.
Je programme un début de saison light avec une montée en distance et D+ pour être tip top fin Août, le jour J. Mon début de saison se passe bien, avec de bonne sensation.

Je profite de cette événement pour regarder coté sac à dos et matériel obligatoire le volume embarqué. Je me fais le pari d’avoir un total tout compris de moins de quatre kilo.
Cela me permet aussi de ne pas trop focaliser sur mes entraînements.

Les mois avancent, mes sensations avec.
On arrive au début de mon programme de 16 semaines que je me suis planifié pour l’Utmb.

Premier passage de cette étape avec un trail près de la maison de 42km/1600D+. L’occasion de revoir des copains, Jérémy, Martial . Trail rendu dur par la chaleur et les entraînements des jours précédents, mais tout est ok.

On arrive début Juillet . A trois jours de mon départ pour Saint Claude ou aura lieu l’UTTJ, catastrophe !!! Je me coince le dos !! Docteur, medoc et couché pendant 10 jours. Au total trois semaines !! Je suis entre abandonné l’Utmb et le faire. Mais le coté déraisonnable l’emporte, j’en serais. Je reprends l'entraînement avec du coup beaucoup de fraîcheur et une grosse envie. Le dos suis car je le préserve en faisant plus de vélo que de course à pied. Mes vacances m’aideront aussi à mieux gérer l’avant compet.

Jeudi 30 Aout , nous voila vers 15h30 arrivé à Chamonix. Retrait du dossard fait , on va au salon. Petit tour rapide afin de trouver le stand RL. Je discute avec Julien et voit arrivé Clément.. Présentation, discutions, sourire et sympathie, seul le temps à la pluie vient gâcher la fête. Il est temps pour tout la petite famille de partir sur Saint Gervais afin de rejoindre Christian et les siens.




Vendredi 31 Août. Jour du départ. La nuit fût bonne mais agité. Le temps toujours maussade. On apprend que le parcours est réduit sans plus d’infos , on fera 100km et 6000D+ en restant en France . Petite sieste très rapide, puis je me prépare. Toujours pas plus d’info sur le parcours er les ravitos???


16h , l’heure d’aller à Chamonix.
Nicolas, un copain me fait parvenir le plan de la course qu’il a eu grâce à FB via Sebastien Chaigneau , cool. 17h, on est en place au départ.
Un petit tour part le point info, ou les indications sur les ravitos viennent juste d’arriver. Je note et transmet à ma femme ainsi qu’à Christian qui va me suivre avec Céline et son fils Gauthier. Il fait doux, et avec l’inactivité, je commence à avoir froid.
 18h Mon assistance lève le camp, je vais sur la ligne de départ ou son déjà en place une bonne moitié des 2480 partants, impressionnant !! Je profite de la fête à fond afin de me motiver. Le temps passe et l’envie est croissante de partir de bien faire .

19h07
 cinq , quatre , trois , deux, un 
GO GO GO GO !!!! 



Après avoir eu 3 minutes d’images racontant l’Utmb et un décompte magnifique, il faut partir, petit à petit car la place à travers la foule est limité. Tranquillement le peloton s'étire, sous les applaudissement fournis. Rapidement on commence à courir . Je prends mon rythme, tranquillement. Car même si on est passé de 168 à 100 km, vu la météo, le faite que la course va surtout être de nuit , soyons patient. On descend vers les Houches , je profite de certains moment pour remonter quelques concurrents en restant calme et sans précipitation. Les sensations sont bonnes. On passe le pont des Houches. J’en profite pour passer un coup de téléphone à Christian, afin qu’il est une idée de mon arrivé à Saint Gervais, premier ravito. Il est temps pour moi de déplier mes nouveaux Bâtons Carbone Trail Pliable Raidlight garder dans le carquois de mon Olmo 20L dont je parlerais plus bas . Trois seconde par bâtons afin qu’ils soient prêt, Tip Top. Ces nouveau modèles sont très léger, rigide et confortable avec leur poignées en mousse . Les dragonnes facilement réglables en main depuis le départ, et hop,en deux secondes elles s’accrochent aux bâtons, on est parti pour cette première montée. Je marche à un bon rythme, m’aidant de mes bâtons afin de cadencer l’allure et de soulager mes cuisses sans me mettre dans le rouge, soyons patient, on a le temps. Les dragonnes accrochés aux bâtons sont pour moi un vrai régale. J’ai l’impression de trouver la même sensation que lorsque je fais du vélo avec le système chaussure pédale automatique, un réel gain e puissance et en même temps de confort . Le temps d’ailleurs , parlons en un peu. Le ciel est couvert, une petite pluie fine commence à tombé, mais pour autant je ne sors pas encore ma veste imperméable. La montée ce passe bien, et la pluie devient plus insistant. Je décide de ma couvrir. Je sort ma veste Arial de Vertical (anciennement la Minigri) que j ai pris au vue de la météo annoncer et aux discussion via le forum avec Jean Chapot qui la possède , et GO Go Go. On monte , encore et encore. La nuit commence a arrivée , doucement et sûrement. J’avais mis ma frontale en place dès le départ, prête sur ma tête. Mais j’attends la dernière limite pas l’allumer. Voila 7,5 km que l’on monte. On a fait 16,2 km en 1h53, tout va bien. On s’engage dans la descente . Je me ravitaille . Les bâtons dans une main, je fais mon chemin mais sans forcer mon talent . Je préfère me préserver dans cette première descente. Le sol est gras mais rien de trop glissant . Les 001 aux pieds accrochent bien. La nuit tombée, la frontale allumé, on descend encore.

2h29 de course passage à Saint Gervais.
Je cherche ma femme, mes enfants , Christian, Céline et Gauthier du regard, quand j’entends ma femme qui m’appelle. Arrêt , gros bisous à Madame et aux enfants, et je pars me ravitailler. Une soupe, deux trois tranches de saucisson, remplissage des bidons,et je repart en cherchant Christian qui m’attends avec mes affaires à la sortie. Mais je ne le trouve pas?? Je fais un coucou aux miens plus loin et continu mon chemin. Un faux plat, je cours. Et là, début des soucis. Mon genoux droit me fait comprendre que la suite va être compliqué. Un point douloureux, côté extérieur me tiraille. Je connais cette douleur,début d’une TLF!! Aie Aie Aie. Je reste calme. je ralenti, respire et me dit que tout va passer. J’ai une grosse montée de 20km à suivre, donc je décide de marché aussi souvent que possible à un bon rythme. Mais les quelques petites descentes qui vont nous amener à Contamines me font terriblement mal, je sert les dents. Je comprends vite que pour moi c’est cuit. Ma course est fini. Le moral en prends un coup sévère. Allez Denis, motive toi, bouge , allez !! Mais, non, la , la douleur est là. Je commence mon périple, je marche. Un grand Merci à mes bâtons, bien utile dans ces conditions, ils me soulagent dès que le chemin descend.

 4h08 de course et 32km, me voilà à Contamines.
Je vois Christian, et lui, c’est bon pour moi, j’arrête. Il me dis, mais non, tu as déjà eu ça à la Transju en 2009, et tu as fini, allez, continue , ça va passer. Je rentre dans la zone ravito, et file à la croix rouge. Il me fond un strap. Je pars me ravitailler, soupe..... Je sors de la zone et décide de ma changer de haut. Du coup motivé par Christian, je repart. Je trottine sur un long faux plat, nickel. Arrivé le début de la montée avec 7km pour atteindre 2000m. Il pleut toujours, le froid est bien présent.

km42 , 5h45 de course ,Ravito de La Balme.
Soupe, saucisson et on repart. Un serpentant de frontale dans la nuit permet de deviner le chemin, c’est magnifique. On devine plus haut la neige. Et effectivement, arrivé à 1700m environ, elle nous accompagne dans notre progression. Le genoux tient, et la tête va du coup mieux. Je me motive,et me dit tu dois aller au bout, quitte à marcher , tu peux le faire, allez. On monte , il y a de la neige au sol maintenant ,et en puis fine, du vent froid, je sais pas combien il fait, mais en tout cas pas très chaud. Pour autant, je n’ai pas froid.

Arrivé au sommet de cette difficulté après 44,7km et 6h21 d’effort.
Il va falloir redescendre. La mon genoux me rappelle qu’il est bien présent. Et le doute s’installe de plus en plus. Contraint de marcher là ou je devrais courir, dur. Je prends un rythme soutenu, et je me motive, ça va passer, ça va passer. Mais ça passe pas, et ça me fait de plus en plus mal. Quelques parties plus techniques dans des pierriers me permettent malgré tout de suivre la cadence des autres coureurs, cool . Mais à nouveau des descentes, plus techniques me défavorise. Je suis à la peine . Les concurrents me doubles un à un !! Puis un chemin blanc plus stable avec une pente plus douce qui va durer , durer durer, 7 km en tout. Christian me prévient qu’il reparte sur Cham, car ils ont froids. Je lui dit en même que j’arrête à Contamine . On se rappelle plus tard pour s’organiser. Et je repart, marchant , l’envie n’est plus là, mais pour autant je garde un rythme soutenue, enfin autant que possible . Ma frontale, elle aussi montre des signes de fatigue. Mais , je décide de ne pas prendre le temps de changer mes piles. je vois encore assez et comme je me fais doubler de façon régulière, les autres concurrents m’éclairent . Le temps passe, les kms défilent . On commence à apercevoir les villages en contre bas, cool . Allez courage, Denis. On passe par le bas dans un chemin sous Contamine. Une dernière petit côte , et voilà, fin de mon périple du jour.

9h21 de course pour 59 km et 2900D+ dont 30km de marche .
Christian me prévient qu’ils sont là. Je me ravitaille et le rejoint, direction la maison.
5h du mat. Ma femme qui m’as suivi via Fb avec Nicolas afin de m’encourager, nous rejoint . On discute avant d’aller se coucher , 6h du mat.


Coté satisfaction, mon sac à dos.
Tout beau, tout neuf, même pas sortie en magasin.
J’avais eu la surprise par Benoit Laval directement début Aout que je remercie une nouvelle fois . Suite à un échange de mail, il me proposait de tester le nouvel Olmo 2013 .
J’accepte immédiatement.


 Le voir c’est l’adopter.
Nouveau look, dominance de blanc et de gris, nouvelle coupe. Magnifique .

 Des poches de partout, dedans , dehors, en bas en haut , encore et encore.
Le nouveau carquois est même de la fête, directement incorporé au sac , avec une poche de rangement sur le fond de celui-ci vue qu’il est amovible . Les bâtons Carbone Trail pliables trouvent facilement leurs places, et deviennent vite accessible. Idem pour leurs rangement. Un vrai bonheur en course.
Sur le haut des bretelles des pochettes sont maintenant incorporer ce qui à permis de descendre légèrement l’emplacement des bidons , plus confortable et plus accessible au niveau des tétines. Une nouvelle sangle élastique pour maintenir le sac à ce niveau , évite l’effet d’écrasement de la cage thoracique.


Une nouvelle ceinture ventrale elle aussi élastique avec porte dossard.
Une nouvelle mousse dans le dos, avec une nouvelle découpe laissant l’espace libre au niveau de la colonne vertébrale et ainsi la possibilité à l’air de passer et donc améliorer l'évacuation de la transpiration.

Je l’avais testé à l'entraînement, mais en course, un vrai régal. On ne le sens pas , il ne bouge pas. Tout est accessible facilement et rapidement avec en plus un look vraiment Tip Top , vous trouvez pas .